Des centaines de personnes ont défilé samedi après-midi à Paris pour la dépénalisation de cette drogue. Cette "Marche mondiale du cannabis", organisée pour la 15e année, s'est déroulée dans la capitale une semaine après des rassemblements dans plusieurs villes de France (Marseille, Strasbourg, Lyon, Chartres, Poitiers...).
"Notre message n'est pas d'inciter les gens à consommer", a répété Farid Ghéhiouèche, fondateur de l'association Cannabis sans frontières, mais de réclamer la "dépénalisation de l'usage" et la "prévention sans stigmatisation". Parmi les objectifs des différentes associations présentes, l'accès des malades au cannabis thérapeutique et le droit de produire ses propres plants de cannabis.
La Marche est soutenue par le Parti radical de gauche (PRG). "Un monde sans drogue est utopique", a estimé Géraldine Guilpain, présidente des Jeunes radicaux de gauche, lors d'une conférence de presse vendredi. "Il faut laisser les gens avoir une consommation raisonnée" et permettre une "production de chanvre en France" avec, "pourquoi pas", des "filières agricoles" spécialisées.
Selon Olivier Bertrand, médecin généraliste spécialisé en addictologie et responsable de la Commission santé et prévention de l'association Chanvre & libertés, "actuellement, la loi ne protège pas nos jeunes, l'interdit ne dissuade pas les jeunes, au contraire, quand on est un jeune, cet interdit on a envie de le braver". Pour lui, il serait plus judicieux d' "encadrer le marché" et de "parler enfin du sujet.
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