Si aucune mesure d'adaptation n'est engagée, 90 000 Européens pourraient décéder des suites de canicule chaque année dans un scénario de réchauffement planétaire de 3 °C, selon l'Agence européenne de l'environnement. Si l'on atteint 1,5 °C de hausse seulement, objectif de l'Accord de Paris, ce chiffre est ramené à 30 000 décès. Entre 1980 et 2020, 129 000 Européens sont décédés de la chaleur.
Selon l'OMS, durant l'été 2022, 15 000 personnes sont décédées des suites de la chaleur, soit plus de 10 % du total, estimé de son côté à 148 000 décès. Dans le détail, ce bilan comprend 4 500 morts en Allemagne, presque 4 000 en Espagne, 3 200 au Royaume-Uni, un millier au Portugal. Selon l'ONU, les nouveaux engagements des 120 États au 30 septembre réduiraient les projections d'émission de GES de 7,5 % alors que seraient nécessaires respectivement des baisses de 30 % et 55 % pour atteindre des objectifs de 2 % et 1,5 %.
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