« Nous avons entre 170 et 220 passages par jour de personnes qui viennent consommer. Au bout de trois mois seulement, c'est énorme et cela montre bien que cette salle répond à un besoin », affirme Jean-Pierre Lhomme, le président de l'association Gaïa, qui gère la salle de shoot installée le 17 octobre dernier dans un espace de 400 m2 situé dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière. La limite des capacités d'accueil des usagers est fixée à 350 passages par jour. Sur place, les toxicomanes peuvent se soumettre à des tests de dépistage du Sida et du VHC. Plusieurs cas d'hépatite C ont été détectés depuis lors. La montée en charge de la salle de shoot de Strasbourg se fait plus lentement que la parisienne, le temps que le bouche à oreille fonctionne. Alors que ce projet avait été soutenu par la mairie du Xe arrondissement, les riverains pour leur part étaient vent debout contre l'installation de cette salle. Toutefois, aucun incident n'a été relevé selon l'association Gaïa. Selon un des opposants, Serge Lebigot, président de l'association Parents contre la drogue, « absolument rien n'a changé. Il y a toujours autant de seringues dans la rue et autant de toxicos sous les portes cochères et dans le parking sous-terrain à proximité qui est devenu un enfer ». Selon Rémy Féraud, maire du Xe, « la salle ne résout pas tous les problèmes. Mais beaucoup de gens qui étaient inquiets sont aujourd'hui rassurés » .
Brève
Salle de shoot, 200 passages par jour trois mois après son ouverture
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Publié le 19/01/2017
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visuel Salle de shoot
Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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