L’Observatoire national de la fin de vie (ONFV) veut faire du maintien à domicile des patients en fin de vie une priorité nationale. En effet, si plus de huit Français sur dix souhaitent « passer leurs derniers instants chez eux », 60 % d’entre eux décèdent à l’hôpital. Mais dans son dernier rapport, rendu public cette semaine, l’ONFV estime que le généraliste ne peut pas, seul, coordonner les soins palliatifs à domicile. Question de formation, d’abord : le rapport souligne que médecin de famille continue d’occuper une place privilégiée auprès du malade, mais estime qu’il n’a souvent pas les compétences nécessaires pour assumer cette lourde tâche. Même s’il concède que la prise en charge de la douleur a progressé, l’ONFV déplore qu’à peine 2,5 % des généralistes aient bénéficié, depuis 2005, d’une formation aux soins palliatifs et rappelle qu’ils ne sont impliqués, en moyenne, que dans une à trois situations de fin de vie chaque année. Des prises en charge qui, selon les experts, requièrent une disponibilité rarement compatible avec le rythme des consultations au cabinet. « Le médecin traitant a toute sa place pour prendre des décisions importantes. Mais ce n’est pas lui, tout seul, qui peut organiser et coordonner la mise en œuvre des soins de fin de vie à domicile » conclut le rapport.
Fin de vie
Une « petite » place pour vous dans les soins palliatifs
Publié le 22/03/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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