Le Syndicat national des médecins spécialisés en ORL et chirurgie cervicofaciale (SNORL) s'inquiète du manque de place accordée au numérique dans les négociations conventionnelles, qui ont démarré mercredi 24 février et doivent aboutir à l'été. « L'un des enjeux de demain, pour les patients comme pour les médecins, c'est la place du numérique en médecine, abordée notamment lors de la grande conférence de la santé. La rémunération à l'acte pourrait devenir complètement has been, dans dix ans on ne reconnaîtra plus la pratique médicale », argumente le Dr Jean-Michel Klein, président du SNORL, qui a été l'un des initiateurs du rapprochement des cinq syndicats de médecins libéraux, ayant abouti à la rédaction d'une plateforme commune.
Pour un nouveau programme commun
Il s'alarme toutefois de la lourdeur du calendrier de ces négociations conventionnelles, les réunions devant se succéder toutes les semaines à partir du 16 mars prochain. « Comment les syndicats vont-ils pouvoir se concerter entre chaque réunion si elles sont si rapprochées ? » continue le Dr Klein.
Le SNORL invite aussi les cinq syndicats de médecins libéraux à réaliser un nouveau programme commun, moins axé sur les enjeux de la convention et plus porté sur les problèmes de démographie, de répartition territoriale et d'environnement numérique. Le 8 avril prochain, le syndicat organisera d'ailleurs le 3e forum ORL, à Paris, sur le thème du numérique.
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