La nouvelle est passée un peu inaperçue. Fin juillet, le procureur général de Californie, Rob Bonta, a annoncé sur Twitter un accord de principe bipartite à l'échelle nationale. Objectif : faire face à la crise sans précédent des opioïdes, qui a fait plus de 500 000 morts aux États-Unis depuis 1999.
L'accord oblige le laboratoire Allergan (filiale du groupe américain de biopharmacie AbbVie) à payer jusqu'à 2,37 milliards de dollars à des États et des gouvernements locaux. Un deuxième règlement avait également eu lieu avec le laboratoire Teva, pour un montant de 4,25 milliards de dollars.
3 000 plaintes
D'après le média Fiercepharma.com, le laboratoire Allergan a accepté de payer plus de 2 milliards de dollars d’amende pour clore plus de 3 000 plaintes déposées contre lui. L'industriel est accusé d’avoir volontairement trompé ses clients, en minimisant les dangers sur le risque d’addiction, en surévaluant leurs bénéfices et en encourageant les médecins à prescrire plus d'opioïdes aux patients déjà accrocs à ces substances.
Sur Twitter, le procureur général a salué cet accord. « Nous avons fait un pas en avant important cette semaine avec ces annonces, écrit-il, mais la lutte pour responsabiliser les responsables de la crise des opioïdes est loin d'être terminée. Nous continuons à travailler pour nous assurer que ces entreprises ne s'engagent plus jamais dans les pratiques commerciales inappropriées qui ont conduit à cette crise en cours. »
NEWS : former opioid manufacturer Allergan would pay more than $2 Billion to state and local governments to address the opioid crisis as part of our proposed settlement.https://t.co/oX6PC7cas8 pic.twitter.com/pA3Te7ezrr
— Rob Bonta (@AGRobBonta) July 29, 2022
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?
Endométriose : le ministère de la Santé annonce une extension de l’Endotest et un projet pilote pour la prévention
Pr Ibrahim Yakoub-Agha, hématologue : « Beaucoup d’indices nous intiment de produire des CAR-T cells académiques »
Le traitement des IST virales et parasitaires évolue