LE CENTRE DE RECHERCHES François Hyafil, qui a été inauguré en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, illustre la volonté de GSK de conserver une forte implantation dans notre pays, en particulier dans le domaine de la recherche cardiométabolique. À cette occasion, le Dr Moncef Slaoui, Chairman R&D de GSK, a présenté la nouvelle stratégie du groupe.
Fondé en 1987, le centre de recherches François Hyafil a déjà découvert un médicament (le tadalafil) et une douzaine de candidats médicaments. Un bilan qui a conduit les dirigeants de GSK à investir 51 millions d’euros pour moderniser ce site qui se consacre au métabolisme lipidique et qui a acquis depuis 2008, le statut de DPU (Discovery Performance Unit). Chaque DPU (le groupe en compte 37) est rattaché à l’un des CEDD (Center of Excellence for Drug Discovery) qui emploient 200 à 400 personnes, disposent d’un budget propre et sont spécialisés dans un domaine thérapeutique.
Ce modèle, mis en œuvre par le Dr Moncef Slaoui, a pour objectif d’augmenter les performances des quelque 14 000 collaborateurs de GSK qui se consacrent à la recherche. La restructuration a permis de recentrer les efforts de GSK autour de grands axes : oncologie, neurosciences, métabolisme, infectiologie, maladies inflammatoires, vaccins et pneumologie.
Des choix dictés par l’avancement de la science.
Ces choix, comme ceux effectués au sein de chaque discipline, doivent être dictés par les données de la science, en essayant de déceler, le plus tôt possible, les pistes d’avancées majeures. « Nos premiers résultats sont plus qu’encourageants avec 12 nouvelles approbations en 2009, 6 lancements prévus en 2010-2001, et 30 molécules et vaccins en phase III. Cela, en maintenant un budget de R&D autour de 4,7 milliards d’euros par an. »
Conduire plus de projets, avec la même somme d’argent, passe par le développement de partenariats avec des structures publiques et des sociétés privées. Le Dr Slaoui justifie également l’externalisation par la volonté d’acquérir des compétences et des savoir-faire partout où on les trouve. Cette volonté s’applique aux acquisitions (technologie de screening chimique à très haut débit, plateforme technologique sur les anticorps…) et au choix d’implantation de centre de recherches.
Ce souci d’améliorer l’efficacité de la recherche clinique ne doit pas faire oublier la mission de santé publique d’un groupe pharmaceutique mondial. C’est une des raisons qui ont conduit GSK à ne pas abandonner l’infectiologie - virologie et vaccins mais aussi l’antibiothérapie (deux projets en cours) - ou encore à développer des partenariats sur les maladies rares.
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