Selon « le Figaro » daté de ce mercredi, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) affronte une crise interne majeure.
Le quotidien, qui s'appuie sur plusieurs témoignages internes très critiques, évoque une liste de postes vacants qui « donne le vertige ». « Il n'y a actuellement plus personne au poste pourtant clé de l'évaluation (...) ni directeur, ni adjoint », et plus de direction non plus au service communication, peut-on lire. La même hémorragie existerait, toujours selon le quotidien, au département de la surveillance avec plusieurs démissions récentes – chef du pôle de pharmacovigilance, référent grossesse, référent bénéfice/risque.
Un navire « qui prend l'eau de partout »
Les témoignages recueillis dénoncent l'absence de « projet clair » et une situation « catastrophique », décrivant un navire « qui prend l'eau de partout ». Marisol Touraine est accusée indirectement de laisser aller à vau-l'eau la politique du médicament.
Joint ce mercredi par « le Quotidien », un membre influent de l'ANSM ne nie pas certaines difficultés mais relativise le tableau. « Nous sommes une agence très jeune, mise en place à la hussarde, et même à la hache, par Dominique Maraninchi [après la crise du Mediator]. On paye cela aujourd'hui. En revanche, les rapports entre le nouveau directeur et les personnels sont plutôt meilleurs. L'autre réalité, c'est que le sujet du médicament est devenu ultrasensible. »
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation