Publié le 30 septembre 2012, le décret n° 2012-1096 « prévention des ruptures d’approvisionnement en médicaments à usage humain » (« le Quotidien » du 1er octobre) a créé une procédure d’urgence en cas de rupture, lorsque le médicament ne peut être dispensé dans un délai de 72 heures. Les pharmaciens ont la possibilité d’alerter des centres d’appel d’urgence qui sont organisés avec les établissements exploitants, les grossistes-répartiteurs et les dépositaires pour permettre de dispenser la spécialité manquante. Le décret a provoqué un tollé à la chambre syndicale de la répartition. « Il ne traite qu’une partie du problème, négligeant en particulier la question des exportations », déplore Yves Juillet, président de l’Académie de pharmacie. Et « en cinq mois, il n’a apporté aucune amélioration concrète, assure Hélène Pollard, membre de Tr.T5, un collectif interassociatif traitements et recherche thérapeutique sur le sida. Depuis août 2010, l’observatoire des ruptures que nous avons créé, précise-t-elle, a permis de documenter précisément 250 cas de rupture en ARV, dont 25 % atteignent 14 jours. Pour les patients, ces situations entraînent des rebonds de la charge virale, avec une fragilisation de leur état général et une augmentation des risques de contamination. »
Un décret qui ne règle pas le problème
Publié le 25/03/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9229
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation