96 % des employeurs considèrent qu’ils seront en mesure de proposer à leurs salariés une couverture santé (assurance, mutuelle, institution de prévoyance) au 1er janvier 2016, selon un sondage Viavoice* publié ce mardi, pour « le Figaro », « France Info » et Harmonie mutuelle.
Plus précisément, 90 % des patrons d’entreprises de plus de 50 salariés assurent que leur société « est ou sera aux normes », un chiffre qui grimpe à 98 % pour les entreprises de 6 à 9 salariés. Les trois quarts des salariés sondés déclarent également connaître le dispositif, mais seule la moitié d’entre eux précisent que « le sujet a été abordé officiellement » dans leur entreprise.
Les salariés espèrent de meilleurs remboursements
Près de 60 % des salariés et dirigeants interrogés répondent favorablement à la généralisation de la complémentaire santé collective indiquant qu’elle est « avant tout un investissement positif pour la santé des salariés », contre 30 % qui estiment qu’elle sera « une charge supplémentaire imposée aux salariés ». Autre résultat, deux tiers des salariés interrogés espèrent de meilleurs de remboursements de soins mais près d’un tiers des dirigeants n’y trouvent « aucun bénéfice ».
Les résultats du sondage montrent également que près de 80 % des salariés et employeurs considèrent qu’il revient à « l’entreprise de contribuer à la bonne santé de ses salariés ». Toutefois, les avis divergent sur les responsabilités de chacun. Ainsi, 76 % de dirigeants jugent que ce sont « les salariés eux-mêmes » qui doivent « contribuer à la bonne santé des salariés dans l’entreprise ». A contrario, plus de la moitié des salariés estiment que la responsabilité revient « aux services de santé au travail ».
Seuls 32 % des salariés révèlent que des actions sont menées pour leur santé dans leur entreprise, contre 70 % des dirigeants. En priorité, les salariés (38 %) souhaiteraient des mesures pour lutter contre le stress au travail, alors que les dirigeants (20 %) préféraient « des actions de prévention en matière d’hygiène et de sécurité au travail ».
* Enquête réalisée en ligne auprès de 1 001 salariés (secteur public et privé) du 8 au 14 octobre et par téléphone du 8 au 30 octobre auprès de 305 dirigeants (secteur privé).
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