« L'impact économique, il est massif, il est très négatif, il est brutal et il va susciter en France comme partout dans le monde un choc économique que chacun imagine mais dont personne ne sait encore la totalité de l'impact », avait mis en garde le premier ministre, Édouard Philippe. Pour aider les entreprises et les salariés « quoi qu’il en coûte », le gouvernement va augmenter le budget prévu pour le plan d’urgences de 45 milliards d'euros à 100 milliards d'euros. Ce coup de pouce supplémentaire va donner plus de moyens au chômage partiel (20 milliards au lieu de 8,5 milliards initialement provisionnés) et les reports de charges.
Le Fonds de solidarité créé pour les très petites entreprises (TPE), les professions libérales, les indépendants ou les micro-entrepreneurs voit lui sa dotation passer de 1 à 6 milliards d'euros, pour répondre à l'afflux de demande et à l'assouplissement des conditions d'attribution.
4 milliards d'achat de matériel et de revalorisation des salaires
Par ailleurs, l'enveloppe de dépenses « exceptionnelles » pour la santé passe, elle, de 2 à 7 milliards d'euros, pour financer notamment les 4 milliards d'euros d'achats de matériels promis par Emmanuel Macron et la revalorisation des salaires des personnels soignants.
Le projet de budget rectifié prévoit également des primes pour les personnels soignants et certains fonctionnaires, dont les montants sont encore « en arbitrage ». Adopté par le Parlement fin mars, le projet de finances rectificatif sera de nouveau modifié. Un nouveau texte sera sans doute présenté aux parlementaires dès la semaine prochaine pour entériner l’impact croissant de l'épidémie de Covid-19 sur l'économie française.
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