Une troisième dose de vaccin anti-Covid sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier, a annoncé samedi le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a évoqué la présence de « plusieurs clusters hospitaliers du variant Omicron ».
« Nous allons renforcer l'obligation vaccinale des soignants et des pompiers en intégrant la troisième dose à compter du 30 janvier. Nous ne voulons pas, comme en Ecosse, que nous ayons 25 à 30 % des soignants qui ne pourraient pas travailler parce qu'ils seraient tous cas contact et donc en quarantaine », a justifié Olivier Véran sur France Inter. « Nous avons plusieurs clusters hospitaliers du variant Omicron, notamment en région parisienne », a-t-il relevé.
Passe « vaccinal » et appel aux militaires
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé de son côté vendredi soir que le passe sanitaire deviendrait début 2022 un « passe vaccinal », qui ne pourra être activé qu'avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple test négatif au Covid-19.
Un projet de loi sera présenté début janvier et devrait être débattu dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du lundi 10 janvier. A cette occasion, Olivier Véran juge également utile de « se poser la question d'un passe sanitaire pour aller travailler » et de « reposer la question du contrôle d'identité associé au contrôle du passe », « parce qu'il y a trop de fraudes, parce qu'il y a des fraudes ». « C'est une question qui avait été abordée dans le texte initial et qui avait été retirée dans le cadre du débat parlementaire », a-t-il ajouté.
« C'est simple, c'est clair, c'est limpide, c'est assumé : nous voulons que les Français se fassent vacciner », a-t-il martelé, annonçant que le gouvernement allait faire appel, pour renforcer les centres de vaccination, « à des militaires, qui vont pouvoir se former, mais également et surtout à des gens qui sont titulaires d'un brevet de secourisme ». « C'est plus d'un million de Français », a-t-il précisé. Les titulaires d'un brevet de secourisme seront formés puis rémunérés 25 euros de l'heure, selon le ministère.
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