En meeting à Paris, François Fillon a assuré dimanche qu'il ne se laisserait pas « intimider », défendant avec émotion son épouse soupçonnée d'emplois fictifs, et a décliné son programme pour lutter contre « le chaos français », mais sans en dire davantage sur la santé et la Sécurité sociale.
Dans son discours de plus d'une heure, devant plusieurs milliers de personnes réunies à La Villette, à Paris, le champion de la droite a assumé son credo libéral tout en prenant soin de s'adresser « à tous les Français ». « Je veux parler pour les chômeurs, pour les sans-grade, les sans carnet d'adresses, les courageux, tous ceux pour qui le changement est une opportunité de casser le plafond de verre qui fige leur destin ». Affirmant vouloir « le meilleur pour la solidarité », il a promis pour la première fois de revaloriser les petites retraites.
L'ennemi de la bureaucratie, pas des fonctionnaires
Le candidat LR a récusé rapidement les critiques les plus virulentes sur sa volonté de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires et de réformer l'assurance maladie. « Je suis l'ennemi de la bureaucratie, mais je ne suis pas celui des fonctionnaires », a-t-il distingué. Quant à la Sécurité sociale, il a répété qu'il « agirait en concertation avec les professionnels de la santé », sans s'étendre sur le sujet.
François Fillon a en revanche taclé le revenu universel, socle du programme de Benoît Hamon. « C'est l'assistanat universel », a-t-il jugé.
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval
Sur les réseaux sociaux, le retour en force du culte de la maigreur fait des ravages