L’hyperendémie d’IIM liée à la souche B:14:P1.7,16 fait l’objet d’une surveillance renforcée
depuis 2003 en Seine-Maritime. Face à la persistance de cette hyperendémicité et compte tenu de sa gravité, la Direction générale de la santé, a dû recourir à un vaccin mis au point dans les années 1980 par l’Institut norvégien de santé publique à partir d’une souche très proche de la souche surreprésentée en Seine-Maritime, le MenBvac. La vaccination n’est aujourd’hui disponible que pour les sérogroupes A, C, Y ou W135 (« le Quotidien » du 1er janvier 2009). Une campagne de vaccination sans précédent a donc été lancée en 2006, qui ciblait 330 000 enfants et adolescents de 1 à 19 ans en deux ans. Compte tenu de la disponibilité réduite des doses de vaccin, plusieurs phases ont été programmées, d’abord les enfants de 1 à 5 ans puis les 1-19 ans dans une zone de six cantons de Dieppe incluant la ville de Dieppe (Zone de Dieppe). En octobre 2008, la vaccination a été étendue aux moins de 1 an, chez les nourrissons à partir de l’âge de 1 an.
Vigilance.
Les résultats au 16 septembre 2009, indiquent une « très nette amélioration de la situation épidémiologique » dans cette première zone. « Cette zone n’est plus, à ce jour, en situation d’hyperendémicité » : le taux d’incidence, en baisse depuis avril 2008, est nul depuis août 2008, date de survenue du dernier cas.
En dehors des six cantons de Dieppe, l’incidence est également en baisse dans la zone Est (8 cantons) ; un cas y a été identifié chez une personne dont l’âge n’était pas ciblé dans la campagne de vaccination. La vigilance reste de mise dans la zone située à l’est du Havre, où 2 cas sont apparus au cours des 52 dernières semaines.
Dans la Somme, l’émergence d’un nouveau foyer hyperendémique est confirmée. La campagne de vaccination, qui a été étendue dans cette zone, avec une première dose administrée entre mars 2009 et juin 2009 et une deuxième dose en juillet 2009. « Au cours du dernier trimestre, aucun nouveau cas d’IIM lié à la souche B:14/P1-7,16 n’est survenu dans cette zone », relève l’InVS. Là encore, l’impact de la campagne de vaccination est à souligner. Toutefois, les cas survenus en dehors de cette zone, dans la partie ouest du département, incitent à la vigilance et soulignent la nécessité d’adapter les cibles vaccinales à la situation épidémiologique.
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