L'intersyndicale de la fonction publique (CGT, FO et SUD) appelle tous les salariés des secteurs sanitaire, social et médico-social à manifester mardi 7 mars, dans 40 villes de France pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et les politiques d'austérité. À Paris, une manifestation partira à 13 heures de la place Denfert-Rochereau (14e arrondissement) en direction du ministre de la Santé puis des Invalides.
Les représentants des branches « santé » des trois centrales devraient être reçus par le cabinet de Marisol Touraine. Les personnels réclament l'abrogation de la loi Bachelot (HPST) et de la loi de santé et l'abandon des groupements hospitaliers de territoire (GHT) synonymes à leurs yeux de « restructurations sauvages ». Ils demandent aussi l'arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes – qu'ils chiffrent respectivement à 16 000 et 22 000 d'ici à 2017, dans le cadre du plan d’économies de trois milliards appliqué aux hôpitaux. Ils souhaitent également la suppression des Ordres professionnels. Enfin, ils appellent de leurs vœux l'ouverture de « vraies négociations » sur les carrières.
Cette journée d'action s'inscrit dans la continuité de l'appel à la grève du 8 novembre, qui avait rassemblé 3 500 manifestants à Paris – selon la préfecture de police – dont un très grand nombre d'infirmiers et d'aides-soignants. De nombreux personnels devraient être assignés pour assurer la continuité des soins.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes