Vers de nouvelles professions intermédiaires

Une mission confiée à Laurent Hénart

Publié le 26/05/2010
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CONFRONTÉ au déficit attendu de la démographie médicale des médecins et au grand écart sur les durées de formation des professionnels paramédicaux – «  qui ont effectué pour la plupart 3 années d’études » – et des professionnels médicaux « qui (en) ont effectué dix voire douze », le gouvernement réfléchit à la création de professions intermédiaires. Les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur viennent de confier une mission à Laurent Hénart, député UMP de Meurthe-et-Moselle, au Pr Yvon Berland, président de l’Université Aix-Marseille II et à Danielle Cadet, directrice des soins. Celle-ci sera chargée de « dessiner les métiers et les parcours professionnels de demain, de renouveler les modes d’intervention des équipes pluridisciplinaires en articulant mieux les cœurs de compétence et pour in fine, assurer des parcours de prises en charge répondant mieux aux besoins des personnes ». « Nous entendons élargir la montée en puissance de ces professionnels intermédiaires », indiquent Roselyne Bachelot et Valérie Pécresse dans leur lettre de mission aux trois personnalités citées. La mission devra donc déterminer les situations dans lesquelles des professionnels intermédiaires pourraient améliorer l’accès aux soins et leur coopération, quelle devrait être leur formation, quelles spécialités doivent être développées. Les pouvoirs publics attendent également des précisions sur les objectifs qui doivent être fixés en la matière. Les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur attendent le rapport de Laurent Hénart en octobre. Celui-ci devrait s’appuyer sur les expériences menées à l’étranger.

 CH. G.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8777