Dans les EHPAD, la campagne de vaccination va bon train. C'est du moins ce qu'a affirmé ce mardi Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (SYNERPA), lors d'un point d'étape. « Nos doses sont sanctuarisées, il y a un satisfecit, les campagnes se déroulent très bien, on ne nous rapporte quasiment aucun effet secondaire et de plus en plus de consentements », s'est félicitée la responsable. Qu'il s'agisse des deux premières livraisons organisées par les agences régionales de santé (ARS) ou du matériel pour piquer, Florence Arnaiz-Maumé salue une opération réussie.
Écosystème
« Nous demandons désormais un élargissement prompt des cibles », plaide-t-elle toutefois. Le SYNERPA milite pour « vacciner 100 % de l'écosystème des EHPAD », c’est-à-dire « tous les résidents, tous les personnels quel que soit leur âge, voire même les familles, les proches aidants et les intervenants extérieurs », a énuméré la déléguée générale.
Et si les prochaines livraisons attendues arrivent en temps et en heure, le SYNERPA espère pouvoir terminer la campagne EHPAD dès les trois prochains mois. « En février, mars ou avril », imagine Florence Arnaiz-Maumé. « À ce moment-là, nous opérerions un repli stratégique pour retravailler notre vie en interne », promet-elle.
Le nombre de résidents volontaires vaccinés s'élève aujourd'hui à 360 000, a indiqué ce mardi le ministère de la Santé. Il estime que la totalité des résidents volontaires (hors situation de cluster) auront reçu au moins une première injection à la fin de cette semaine.
Trop de com'
Si la campagne de vaccination en EHPAD est saluée, la déléguée générale du SYNERPA déplore toutefois la valse-hésitation de l'exécutif sur la question du reconfinement. Évoquant les multiples consignes et protocoles envoyés aux établissements, Florence Arnaiz-Maumé a taclé une « communication permanente qui n'est plus la communication qu'il nous faut ». Elle témoigne de « l'essoufflement total » des professionnels de terrain et dénonce un pilotage « de plus en plus ingérable ».
Le SYNERPA demande « plus de visibilité » et « plus de clarté » au gouvernement. « Il faut désormais que l'on apprenne à vivre avec le virus », suggère la responsable.
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