La soirée d'Olivier Véran n'aura pas été de tout repos mardi 8 décembre. Invité de l'émission « La grande confrontation » sur LCI, le ministre a répondu pendant plus d'une heure et demie aux interrogations de citoyens sur la gestion de l'épidémie de Covid-19.
Parmi eux, Anaïs Lefaucheux, une critique littéraire particulièrement sceptique sur la campagne de vaccination qui s'annonce. Entre elle et Olivier Véran, un échange tendu s'est installé sur le bienfait des vaccins et leur intérêt face à l'épidémie (à partir de 0 h 32 min 00 s dans cette vidéo). « Pourquoi on vous croirait ? Ça fait des mois que vous nous dites n'importe quoi », a lancé Anaïs Lefaucheux au locataire de Ségur. Et la critique littéraire de poursuivre ses accusations, faisant allusion aux études sur l'hydroxychloroquine : « Vous nous avez bloqué l'accès aux choses qui soignaient tout en autorisant les choses qui allaient nous tuer. »
« Je ne vous demande pas d'aimer votre ministre »
Visiblement agacé, Olivier Véran s'est employé à garder son calme. « Dans la réponse que je vais vous faire je ne vais pas vous traiter indirectement d'assassin… », a-t-il recadré avant de se lancer dans une explication pédagogique sur le vaccin à ARN messager. Si le ministre n'exclut pas de potentiels risques, il assure que « la balance bénéfice sur risque est très positive pour des gens à risque de faire des formes graves ». Qui plus est, il met en avant le « système de pharmacovigilance et de surveillance éprouvé » dont dispose la France pour suivre les effets indésirables potentiels de la campagne de vaccination. « Tout sera transparent », assure Olivier Véran.
Un peu plus tard dans l'émission, le neurologue hospitalier a complété son propos. « Libre à vous de me croire madame, je ne vous demande pas d'aimer votre ministre, mais de faire attention aux vôtres, aux gens qui vous entourent et de vous protéger vous-même. »
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