Selon les résultats de 2 études de phase 3 publiées simultanément dans le « Lancet HIV », le passage à une trithérapie contenant le nouvel inhibiteur d'intégrase de Gilead, le bictégravir, n'expose pas à une augmentation du risque de virémie détectable, comparé à des patients qui ont conservé un traitement utilisant un inhibiteur de protéase boosté.
Dans une première étude financée par Gilead menée dans 10 pays sur 1 155 patients passés d'une trithérapie atazanavir ou darunavir plus une association d'emtricitabine et de ténofovir disoproxil fumarate ou une association d'abacavir et de lamivudine à un comprimé unique quotidien contenant 50 mg de bictégravir, 200 mg d'emtricitabine, et du ténofovir alafenamide. Au bout de 48 semaines, 2 % des participants de chaque groupe avaient plus de 50 copies d'ARN du VIH-1 par mL de sang. La
La deuxième étude au design similaire, a été menée par le Pr Jean-Michel Molina (département des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Saint-Louis, AP-HP) : 1 130 participants ont été répartis entre un groupe restant sous dolutégravir/abacavir/lamivudine à une association fixe bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafenamide. Seulement 1 % des patients des 2 groupes ont plus de 50 copies par mL au bout de 48 semaines. Le taux d'effets secondaires liés au traitement est de 8 % dans le groupe bictégravir contre 16 % dans le groupe qui n'a pas changé de traitement.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque