Invité du « café Nile » à Paris, Christian Lajoux, président du pôle de compétitivité Medicen Paris Région, spécialisé en biotechnologies et en santé, a insisté sur la difficulté de mettre en rapport direct la recherche fondamentale et le développement de solutions thérapeutiques en France.
La construction d'un écosystème intégré des sciences de la vie est pourtant la clé pour inventer les innovations de rupture. Or, selon l'ancien patron du LEEM, la France dispose d'une des meilleures recherches fondamentales, notamment en cancérologie, sans pour autant en tirer tous les bénéfices. « Il faut bien admettre que nous ne sommes pas à la pointe de la production de solutions thérapeutiques. Combien de ces solutions avons-nous été capables de développer en France ? », interroge le président de Medicen Paris Région.
L'origine de cette faiblesse hexagonale ? Christian Lajoux relève que la France connaît des lourdeurs administratives et des problèmes de délais. Mais plus que tout, il est encore difficile de trouver des sociétés très solides spécialisées dans le capital-risque. « Dès que les sommes en jeu excèdent quelques dizaines de millions d'euros, on a du mal à trouver un capital-risqueur prêt à financer un projet ». À bon entendeur.
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?
Endométriose : le ministère de la Santé annonce une extension de l’Endotest et un projet pilote pour la prévention