L’INSTITUT Karolinska, plus connu pour l’attribution annuelle des prix Nobel, est aussi et surtout un centre de recherche prestigieux, en pointe dans de nombreux secteurs et, en particulier, la maladie d’Alzheimer. Ce qui implique le développement d’un outil coûteux mais précieux, le scanner à émission de positrons (PET scan). Une collaboration avec AstraZeneca, dont le centre de recherche système nerveux central, également implanté à Stockholm, permet au Karolinska d’être là aussi à la pointe des recherches.
Le diagnostic précoce comme l’évaluation des traitements de la maladie d’Alzheimer imposent la mise au point de nouvelles technologies d’imagerie et de marqueurs. A côté de l’IRM, le PET scan a acquis une place importante, en particulier pour la détection de la substance amyloïde et l’évaluation du métabolisme du glucose, au niveau central. Encore faut-il élaborer des radioligands permettant de détecter, par exemple, la présence de substance béta-amyloïde.
C’est à ce niveau que la collaboration entre l’Institut Karolinska, le Banner Alzheimer’s Institute (USA) et AstraZeneca prend toute son importance car elle associe des structures disposant des matériels d’imagerie de dernière génération et des chercheurs élaborant les ligands les plus performants.
AstraZeneca a ainsi produit deux ligands détectant la substance amyloïde et, tout particulièrement l’AZD4694 qui a pour intérêt de se fixer très rapidement sur cette substance, avec un pic de fixation de l’ordre de 27 minutes. En pratique l’examen peut être réalisé une vingtaine de minutes après l’injection, ce qui raccourcit considérablement le temps d’attente, un gain précieux chez des patients souvent anxieux et désorientés.
AstraZeneca a également des molécules en développement dans la maladie d’Alzheimer.
Voyage de presse organisé par les Laboratoires AstraZeneca.
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