Trois experts psychiatres ont « décidé de ne plus continuer la procédure d’euthanasie » mise en œuvre à la demande de Frank Van Den Bleeken, belge de 52 ans, violeur en série et meurtrier, et prévue ce dimanche à l’hôpital de Bruges, suite à une vive polémique en Belgique.
Frank Van Den Bleeken a déjà passé 26 ans derrière les barreaux pour avoir commis plusieurs viols et un meurtre en 1989. S’estimant incurable et dangereux pour la société et jugeant ses conditions de détention « inhumaines », il avait demandé à être soigné dans un établissement spécialisé des Pays-Bas. L’accord pour son transfert n’ayant pas été conclu, Frank Van Den Bleeken, avait fait valoir son droit à l’euthanasie en vertu de la loi de 2002, qui l’autorise en cas de « souffrance physique ou psychique constante et insupportable ». Les trois médecins psychiatres avaient dans un premier temps donné leur aval avant de faire marche arrière. Le ministre de la Justice, Koen Geens, n’a fourni aucune précision sur la décision des médecins, indiquant que « les motivations personnelles de cette décision relèvent du secret médical ». Il a également précisé que Frank Van Den Bleeken sera transféré vers le nouveau Centre psychiatrique légal de Gand. Aucune date n’a été précisée.
En France, le président de l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), Jean-Luc Romero a réagi sur twitter : « Comme les asso pro #euthanasie belges, satisfait que le détenu n’ait pas eu gain de cause car sa demande n’a rien à voir avec notre combat. »
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation