Nicolas Dhuicq, ce député UMP qui a mis les pieds dans le plat mardi soir à l’Assemblée, lors de la discussion du projet de loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme, est psychiatre de formation.
C’est d’ailleurs avec cette casquette qu’il a établi dans l’Hémicycle le parallèle entre homoparentalité et terrorisme qui lui vaut ces dernières heures un pic de notoriété.
Qu’a-t-il dit ? Que « souvent, le terroriste présente ce défaut qu’il n’a jamais rencontré l’autorité paternelle : il n’a jamais eu à se confronter avec des limites et avec un cadre parental, il n’a jamais eu la possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal ». Ajoutant dans la foulée, à l’adresse du gouvernement : « N’y a-t-il pas une certaine contradiction, alors que vous cherchez désespérément à reposer un cadre, à rétablir un sens, une symbolique, à soutenir, dans le même temps, un projet qui va jusqu’à rayer le mot de père du code civil ? Poussez vos cris d’orfraie, mais cela est tout à fait cohérent : vous provoquerez dans les années à venir la confusion des genres, le déni de la différence des sexes et la psychose. »
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