« CES JEUX sont pris très au sérieux. Le but est vraiment de gagner la médaille même si la manifestation reste une fête », témoigne le Dr Alain Seynaeve. Depuis 20 ans, il participe à ces jeux créés en 1978 par le « Quotidien du médecin » à l’initiative de la journaliste Liliane Laplaine-Monthéard, d’abord en tant que joueur et maintenant en tant que juge-arbitre du tournoi de tennis. Les jeux Mondiaux de la médecine et de la santé rassemblent depuis plus de trente ans, les professionnels (médecins généralistes et spécialistes, dentistes, pharmaciens, vétérinaires, chirurgiens, étudiants en médecine, infirmiers...). Cette année plus de 1 500 participants de 40 pays sont invités à se mesurer dans plus de 23 disciplines*, de l’athlétisme, au golf en passant par le tennis, le squash ou encore le tir olympique et même les échecs. « Au tennis par exemple, nous avons des Argentins, des Brésiliens, et depuis l’an dernier des Japonais. Pour l’Europe, les Autrichiens, les Allemands, les Hollandais et les Espagnols.... sont bien représentés. Les Français sont également présents même si nous aimerions avoir encore plus de participants. C’est l’occasion pour eux de se retrouver et d’échanger », souligne le Dr Seynaeve. Les échanges tournent autour de leurs pratiques et expériences professionnelles et bien sûr de leurs sports notamment lorsque tous se retrouvent le soir au centre pour des rencontres conviviales.
La tête et les jambes.
Tout comme les Jeux Olympiques, les « Medigames » ont leur devise : « La beauté du sport et la gratuité de l’effort ». Ils sont déclarés ouverts après un défilé des participants et une cérémonie d’ouverture. Après une semaine d’effort, tous sont conviés à la cérémonie de clôture. Les épreuves se déroulent par catégories d’âge sauf pour les sports collectifs, le golf et les échecs. Tous les niveaux sont donc représentés. Les participants peuvent s’inscrire à plusieurs épreuves dans la limite du calendrier et du programme. « Cela dépend des disciplines mais la limite est souvent de 2 épreuves. Certains terminent parfois épuisés parce qu’ils se donnent à fond et veulent trop en faire », explique le Dr Seynaeve. Mais, assure l’ancien médecin aéronautique, spécialiste des évacuations sanitaires, « Les accidents sont rares. Et grâce aux accords passés avec les autorités croates, tout est prévu en cas de problèmes ».
Et pour que la fête soit encore plus réussie, les participants peuvent amener leurs supporters qui eux aussi peuvent participer soit aux mêmes épreuves soit dans des compétitions qui leur sont consacrées.
Comme chaque année, un symposium placé sous le haut patronage de la Fédération internationale de médecine du sport, de la Société Française de médecine du sport, du Groupement latin et méditerranéen de médecine du sport, de la Société italienne de médecine du sport et de la Société de médecine du sport du grand Alger, est ouvert à tous les participants. Présidé par le Dr André Monroche, il permet à chacun de prendre la parole lors de trois sessions de « communications libres » après avis favorable du Comité scientifique. Enfin après les Îles Canaries (Espagne) en 2011 et la Turquie en 2012, les sportifs et leurs accompagnants pourront découvrir la capitale de la Croatie se donner rendez-vous pour les prochains jeux prévus en Autriche.
* Athlétisme (100 m, 400 m, 800 m, longueur, poids, javelot, disque...), badminton, basket-ball, beach-volley, cross-country, cyclisme, échecs, escrime, football à 11 classic & senior (+ 35 ans), football à 6, force athlétique, golf, judo, natation, semi-marathon, squash, tennis, tennis de table, tir olympique, tir au pigeon, triathlon, volley-ball, VTT.
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