Pour Patrick Mallea, directeur du développement au Centre national de référence santé à domicile et autonomie (CNRSDA), un travail sur de nouveaux critères est nécessaire mais il faut également veiller « à refonder et enrichir l’observation-même » de la qualité de vie. « Les échelles actuelles, uniquement fondées sur des questionnaires entraînent la perte d’une grande richesse d’information qui pourrait être facilement captée à l’aide de technologies de l’information et qui seraient très utiles par la suite pour évaluer correctement la pertinence et l’utilité des solutions proposées. »
Le CNRSDA travaille sur ce thème, afin de « garantir la disponibilité d’outils et de méthodes permettant d’établir de véritables liens de cause à effet entre l’utilisation d’une nouvelle technologie et l’amélioration de la qualité de vie ». Cela signifie que ces indicateurs doivent permettre de connaître l’impact réel d’une innovation, de voir les bénéfices qu’elle apporte réellement. « Ce travail sur le contexte et les usages est un champ qu’il va falloir indiscutablement investir si l’on veut faire émerger de nouveaux critères, complémentaires à ceux qui existent déjà et indispensables pour évaluer l’impact de l’innovation dans l’amélioration de la qualité de vie. »
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé