Après
son internat à Nancy, le professeur Azzouzi fait le choix de s’expatrier en Angleterre. Direction Sheffield où il jouit d’un statut et d’un salaire tout à fait importants, « pour quelqu’un avec mes origines », ajoute-t-il.
Même s’il voit d’emblée l’intérêt – financier et professionnel – de s’installer durablement outre-Manche, il préfère revenir en France. « Cette vie en communauté n’était pas mon idéal », explique-t-il. De retour en France, il se confronte à un environnement moins facilitateur : à Saint-Étienne, où il est nommé, il prend conscience très vite de ne pas avoir « le bon profil » pour prétendre à prendre des responsabilités. On lui propose alors Angers : « Le deal était simple : en deux ans il me fallait développer le service… Ce genre d’affectation, c’était pour moi : quand on a un père tourneur… On a un réseau de tourneur ! »
Sa fierté : avoir mis au point une technique pour traiter les cancers de la prostate sur lesquels, habituellement, on pratique l’ablation. Un terrain réservé selon le médecin angevin. Mais le Pr Azzouzi en fait fi. Sans doute « ruer dans les brancards » est-il un mode d’action assumé.
Le ministère lance une stratégie nationale « Intelligence artificielle et données de santé »
Les fongémies liées aux injections de drogues, un tableau clinique particulier
Microbiote : mieux informés, des Français à mobiliser pour la recherche
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal