La campagne de vaccination contre la variole du singe progresse. « Le cap des 50 000 vaccinations » en France a été franchi lundi 22 août, a annoncé ce mardi à Montpellier le ministre de la Santé François Braun, lors de la visite d'un des 188 centres de vaccination contre cette maladie.
La France est l'un des pays au monde où l'on vaccine le plus avec les États-Unis, a déclaré le médecin, ajoutant que le pays était « aussi l'un des premiers à avoir mis en place la vaccination préventive et le seul à assurer cette vaccination de façon tout à fait gratuite ».
« Nous avons énormément vacciné et nous pouvons encore vacciner : nos 188 centres de vaccination sont prêts, ont des vaccins, nous avons la capacité de vacciner, il y a des places de vaccination disponibles dans l'ensemble de ces centres », a poursuivi le ministre, en expliquant qu'il ne pouvait « accepter le terme de retard à l'allumage » : « Nous avons commencé extrêmement rapidement. (...) Le 4 juillet je suis arrivé, et dès le 10 nous commencions la vaccination. »
2 889 cas recensés, 100 000 doses livrées
Plus de 100 000 doses de vaccin avaient été livrées dans ces centres, avait précisé vendredi Santé publique France, en ajoutant que 2 889 cas confirmés de variole du singe avaient été recensés à la date de jeudi.
Avec 50 000 vaccinations au total, la France resterait encore loin des 37 000 injections hebdomadaires demandées par des associations afin de permettre la vaccination avant la fin de l'été de l'ensemble du public jugé à risque de contamination.
Depuis le 11 juillet, la vaccination contre la variole du singe est proposée sur l'ensemble du territoire aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et aux personnes trans déclarant des partenaires sexuels multiples, aux travailleurs du sexe et aux professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.
Cette population cible a été estimée en juillet, pour les seuls hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes multipartenaires au cours des six derniers mois, à « environ 250 000 personnes », par la Haute Autorité de Santé (HAS).
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