CUMULERA, cumulera pas ? Après des mois de flou savamment entretenu, la ministre de la Santé et des Sports qui briguera en mars prochain la présidence de la région Pays-de-la-Loire, a fait sensation lundi sur RTL en expliquant qu’en cas de victoire, elle se sentait « apte à faire les deux choses », tempérant aussitôt son propos par la précision suivante : sur ce sujet, « c’est le président de la République qui décide ». À défaut de l’Élysée, le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, n’a pas tardé à donner son propre point de vue à la ministre de la Santé. Lundi également, il a vivement souhaité sur Europe 1 que prévale la règle du non cumul : « Pour moi, les choses sont claires. Si un ministre qui a choisi d’être candidat est élu président de région, il devra se consacrer pleinement à cette fonction de président de région. »
À l’initiative du Parti socialiste, le débat sur le cumul est lancé. Six mois avant l’heure. Portefeuille et/ou présidence de région ? La question se pose pour Roselyne Bachelot avec une acuité particulière. Candidate en Pays-de-la-Loire sous la pression du Premier ministre, elle a, dit-on, de bonnes chances d’emporter la mise et de faire ainsi basculer la région de gauche à droite.
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