L’enquête KAPB met en évidence une augmentation du recours au dépistage, qui rejoint le niveau maximum atteint en 1994, avec près de 20 % de Franciliens déclarant avoir effectué un test dans les douze derniers mois en 2010. La hausse est particulièrement forte chez les hommes (de 11 à 20 %), lesquels sont pour la première fois aussi nombreux que les femmes à s’être fait dépister dans l’année.
Dans le cadre du changement de stratégie de dépistage du VIH en France (proposition systématique de dépistage), de nouvelles questions ont été introduites dans l’enquête 2010 pour évaluer l’acceptabilité des tests : 80 % des personnes interrogées accepteraient de se faire dépister lors de leur prochaine visite chez le médecin ou lors d’un passage au service d’urgence. Trois-quarts d’entre elles déclarent qu’elles se dépisteraient plus facilement « s’il existait un test à faire soi-même à domicile avec un résultat immédiat ».
Article suivant
Un risque moins bien perçu par les 18-30 ans
Le dépistage plébiscité
Un risque moins bien perçu par les 18-30 ans
Grossesse : la prise des antiépileptiques à risque avéré baisse, mais vigilance sur le report
Congrès IAS 2025 : les Français très présents dans la recherche sur le VIH
L’ONU et une centaine d’ONG alertent sur la famine à Gaza
Le gouvernement veut faire du sommeil un pilier de santé publique