L’ex-urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, acquitté par la Cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques le 25 juin 2014 de l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, sera rejugé par la Cour d’assises d’Angers (Maine-et-Loire) du 12 au 23 octobre. L’information parue dans le quotidien Sud Ouest a été confirmée à l’AFP par ses avocats Me Benoît Ducos-Ader et Me Arnaud Dupin.
Le parquet a fait appel
Poursuivi pour sept cas d’empoisonnement sur des patients âgés et en fin de vie, des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité, l’ancien urgentiste, 53 ans, avait été acquitté le 25 juin par les jurés de la Cour d’assises de Pau alors que le Parquet général avait requis cinq ans de prison avec sursis possible sur l’intégralité.
Le Parquet général de Pau avait fait appel de cet acquittement, sur fond du débat de société sur la fin de vie. Les avocats du Dr Bonnemaison avaient alors dénoncé « un acharnement judiciaire déraisonnable ». Nicolas Bonnemaison a par ailleurs été radié de l’Ordre des médecins le 1er juillet 2014, une radiation confirmée par le Conseil d’État le 30 décembre 2014.
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