La révolution de palais qui a eu lieu au Sénat, désormais à gauche, peut-elle retarder ou même bloquer des réformes gouvernementales, en particulier sur la santé ou le médicament ? La question se posera rapidement avec l’examen des projets de lois de finances et de financement de la Sécu. Si Jean-Pierre Bel, nouveau président PS, a promis que le Sénat ne serait pas l’assemblée d’un « clan », la tentation sera forte pour la gauche de faire barrage, le plus longtemps possible, aux mesures qu’elle combat. Non seulement les sénateurs socialistes seront en position de force pour se faire entendre mais ils pourront faire adopter des amendements en séance (jusque-là rejetés en commission) ou, à l’inverse, pratiquer plus facilement l’obstruction. Attention toutefois : comme le rappelle le député UMP Yves Bur, le dernier mot, en cas de désaccord, revient à l’Assemblée nationale, qui reste à droite...
Le Sénat dans l’opposition : frein (limité) aux réformes
Publié le 05/10/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9018
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