Le ministère japonais de la santé a confirmé 22 cas autochtones de dengue, après les trois annoncés la semaine dernière. La précédente épidémie avait eu lieu 70 ans auparavant. Toutes les personnes infectées, qui résident dans Tokyo et l’une de ses régions limitrophes, auraient en commun de s’être rendues en août dans ou à proximité du parc Yoyogi au cœur de Tokyo et de ne pas avoir séjourné à l’étranger au cours du mois passé.
Les victimes ont vraisemblablement été piquées par un ou des moustiques dans cet espace vert très fréquenté du centre de la capitale.
Des mesures pour l’information et le diagnostic
Les autorités nipponnes pensent que les individus infectés l’ont été par l’intermédiaire d’un moustique qui a lui-même été contaminé en piquant auparavant une personne en provenance de l’étranger porteuse du virus. Des recherches effectuées sur des moustiques du parc Yoyogi n’ont rien donné pour le moment. Les cas importés au Japon se chiffrent à environ 200 par selon le ministère de la santé, les cas autochtones sont beaucoup plus rares.
Le ministère a recommandé à «toutes les personnes victimes d’une forte fièvre, trois à sept jours après avoir été piquées par un moustique, de se rendre au plus vite chez le médecin». Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans le jardin pour essayer d’éliminer le ou les spécimens porteurs du virus incriminé.
Les autorités recommandent de se protéger des moustiques assez agressifs l’été dans tout le Japon et comptent intensifier la diffusion d’informations via les médias et son site internet auprès du grand public et des brochures (diagnostic, mesures à prendre) à visée des professionnels de santé. Des kits de confirmation du virus vont être distribués aux centres d’analyse avec signalement de tout cas douteux.
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