Les tests salivaires déployés à l'école pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19 seront réalisés par des « personnels de santé » et non par des enseignants, a recadré le ministre de l'Éducation, lors d'un déplacement, ce lundi, dans une école de Haute-Saône où « plus de 90 % des familles » étaient volontaires pour que leur enfant soit testé. Les syndicats d'enseignants, qui déplorent un manque d'organisation et d'anticipation de cette campagne de tests, s'inquiétaient en effet de la mise à contribution des enseignants pour pratiquer les tests.
Jean-Michel Blanquer a également affirmé que la France avait « tout à fait les moyens en termes de tests et de moyens logistiques » d'arriver « vers la mi-mars à l'objectif de 300 000 tests par semaine » pour l'ensemble de la France.
Laisser les écoles ouvertes
Un protocole précis a été défini et prévoit que « des personnels spécialisés » des agences sanitaires de santé, « des personnels de santé de l'éducation nationale », comme les infirmières scolaires, mais aussi d'autres secteurs comme celles « des laboratoires privés » pratiquent les tests auprès des enfants, a expliqué le ministre.
« Le reste des personnels de l'éducation nationale peuvent être volontaires pour aider dans la supervision vis-à-vis des enfants ou le suivi administratif de ce qui se passe », a précisé M. Blanquer, soulignant la « belle mobilisation des personnels ».
Cette campagne de tests salivaires dans les écoles doit permettre d'atteindre « l'objectif fondamental qui est que les écoles de France restent ouvertes ». Et « pour bien l'accomplir il faut réaliser un maximum de tests », a-t-il insisté.
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