DANS la perspective des deux prochains rendez-vous internationaux : la conférence sur les Objectifs du millénaire de l’ONU (20 au 22 septembre) et la réunion de reconstitution des financements du Fonds mondial de lutte contre le sida, le CRÉDOC, à la demande des Amis du Fonds Mondial Europe, a étudié la sensibilité des Français à l’aide apportée aux pays en développement. Plusieurs questions dans ce sens ont été incluses dans l’enquête « Conditions de vie et aspirations des Français ».
Avec 50 % de personnes estimant que leur niveau de vie s’est dégradé, le pourcentage le plus élevé enregistré depuis 1979, l’impression de perte de pouvoir du pouvoir d’achat marque la violence de la crise économique en 2009. Dans ce contexte, on aurait pu s’attendre à une augmentation des attitudes de repli sur soi. « Il n’en est rien », se réjouit les Amis du Fonds. La pauvreté dans le monde figure en quatrième position, derrière le chômage, redevenu le premier sujet de leurs préoccupations, la pauvreté en France et les maladies graves, mais devant la violence, l’insécurité, la dégradation de l’environnement ou l’immigration.
Deux personnes sur 3 (67 %) pensent que la France doit venir en aide aux pays en développement (seulement 29 % jugent qu’ils doivent plutôt se débrouiller par eux-mêmes). Les Français estiment que l’aide doit servir à lutter en priorité contre la faim (60 % de l’opinion) et à la lutte contre les maladies graves, sida, tuberculose, paludisme (34 %). Parmi les maladies graves, le sida est cité comme le premier problème contre lequel il faut agir, mais plus de 2 personnes sur 5 accepteraient de payer plus de taxes qui seraient directement affectées à combattre ces maladies graves.
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