« Ces données confirment que la forte efficacité contre le virus HPV démontrée dans les essais cliniques se vérifie dans la pratique, avec une couverture vaccinale élevée parmi les femmes jeunes. Elles nous rassurent sur le fait que grâce à la vaccination nous parviendrons à réduire la fréquence du cancer du col », se réjouit l’épidémiologiste britannique David Mesher. L’étude conduite par l’instance de santé publique (Public Health Mesher) qu’il représentait hier lors du Congrès microbiologie (Society for General microbiology) a montré que la mise en place d’un programme national de vaccination contre le HPV avait permis de faire chuter la prévalence des sous-types 16 et 18, les deux souches responsables de 70-80 % des cancers du col. Chaque année, 2 000 à 2 500 femmes sont touchées par un cancer du col au Royaume-Uni.
Pour cette étude, 4 000 prélèvements réalisés entre 2010 et 2012 chez des femmes participant au programme de surveillance des Clamydia ont été analysés. Avant la vaccination, une femme sur cinq était infectée par au moins une des deux souches 16 et 18. Après la mise en place du programme de vaccination, la prévalence n’était plus que de 1 pour 15. Le taux le plus faible était observé dans la tranche d’âge des 16-18 ans, laquelle présentait aussi le taux de couverture vaccinal le plus élevé. C’est aussi dans cette tranche d’âge que la plus forte prévalence du HPV était observée avant la vaccination. Selon David Mesher, les résultats suggèrent aussi que les femmes et les hommes non vaccinés pour bénéficier d’une immunité de groupe.
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