À l’occasion du congrès Route et Médecine 2010, l’ACMF a tenu à rappeler que « l’âge ne constitue jamais en soi une contre-indication à la conduite ». Contrairement à ce que laisserait penser la récurrente surmédiatisation de spectaculaires accidents de la route impliquant des seniors, la conduite des personnes âgées n’est pas un pourvoyeur majeur d’accidents. « Les seniors adoptent spontanément des stratégies adaptatives (limitation des parcours, choix des horaires) qu’il convient d’encourager et d’accompagner », note l’ACMF. D’une manière générale, il est important pour le médecin de s’inscrire non pas dans une dynamique d’interdiction – « sauf pour quelques cas particuliers » – mais bien dans une optique de promotion des capacités. Car comme le rappelle l’association, « on conduit mieux et plus vieux si l’on est en bonne santé ». Néanmoins, « le médecin doit aussi pouvoir, dans le cadre de l’évaluation de la dépendance, prévoir l’évolution probable de la capacité à conduire et accompagner l’arrêt à la conduite s’il se révèle inéluctable », conclut l’ACMF.
Seniors : « Ne pas stigmatiser, mieux informer »
Publié le 12/01/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8883
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