La ministre de l'Environnement Ségolène Royal soutient l'interdiction prochaine de la méthylisothiazolinone (MIT) pour les produits cosmétiques non rincés, destinés à rester sur la peau, comme les lingettes pour bébé. La ministre demande à l'Union européenne d'imposer une forte diminution de la dose autorisée pour les autres produits cosmétiques.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) propose une sévérisation des limites de concentration spécifiques pour la sensibilisation cutanée, de 600 ppm à 15 ppm. Dès 2012, la Société française de dermatologie établissait un lien entre la MIT, utilisée en remplacement des parabens, et des irritations et eczémas.
Ségolène Royal demande en outre à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) d’accélérer le processus d’harmonisation de la classification pour la MIT, dont certains usages ne sont pas soumis au règlement cosmétique. Elle doit aussi solliciter auprès du commissaire européen à la santé, qu'elle rencontre le 3 mars, une révision rapide des exigences européennes dans le cadre de ce règlement.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation