Comment un toucher vaginal, toujours réalisé à huis clos, pourrait-il un jour faire l’objet d’un contrôle qualité ? L’art et la manière de pratiquer cet examen résument la difficulté de respecter l’intimité des patientes. Si la communication verbale s’impose, nous devons garder à l’esprit que des phrases qui nous paraissent totalement anodines peuvent finalement se révéler d’une violence redoutable pour la patiente. La situation peut déraper en quelques mots, et le gynécologue doit absolument écarter d’entrée de jeu tout malentendu. Il convient d’annoncer le geste et de rassurer la femme, car il ne s’agit que d’un examen purement technique.
« En demander l’autorisation à la patiente me semble déplacé, car cela laisse croire que l’examen n’est pas nécessaire, considère la Dr Amina Yamgnane (Neuilly). Or, si c’est le cas, aucune raison de le pratiquer ! Quant à se mettre entre les cuisses de la patiente, y renoncer me paraît juste une évidence, bien que nous ayons tous appris à réaliser le geste de cette façon. Se mettre sur le côté permet de réaliser un examen de même qualité, et le vécu pour la femme n’a rien de comparable. »
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