DANS LE CADRE du programme « Débat Avenir de la Santé » que développe depuis 2005 le laboratoire GlaxoSmithKline en partenariat avec l’IFOP, 18 Français ont été appelés cette année à imaginer l’hôpital de demain. Comme lors de ses précédentes éditions, l’opération a pris la forme d’une « conférence de citoyens », c’est-à-dire d’un débat entre experts, décideurs et « citoyens néophytes », l’idée étant, rappelle GSK, de permettre au grand public de s’exprimer sur un sujet qu’il connaît peu ou mal, et sur lequel existent souvent des idées préconçues.
En prélude à cette conférence, 1 002 personnes ont été interrogées entre la fin du mois d’octobre et le début du mois de novembre. Elles ont dit d’abord pâtir d’un manque d’information sur leur système de santé en général et sur les hôpitaux en particulier ; se sont montrées demandeuses de davantage de transparence dans le secteur. Sensibles à la situation des urgences (qu’ils trouvent engorgées), les Français ont aussi jugé nécessaire dans ce sondage de réorganiser l’accueil des urgences en le recentrant sur les cas les plus graves. Autre sujet : ils ont fait part de leur forte confiance dans leur médecin traitant – son rôle pivot, ont-ils dit, pallie le manque d’information du grand public.
Sur la base de cette enquête et à l’issue de leurs échanges avec des experts, les 18 « citoyens » du panel 2009 ont élaboré une charte de recommandations qui tournent autour de trois points. Le premier est la réorganisation des urgences (le développement des maisons médicales de garde est en particulier mis en avant) ; le second concerne la circulation de l’information (les citoyens militent à ce sujet pour l’envoi systématique d’un compte rendu d’hospitalisation au médecin traitant et pour l’instauration du dossier médical personnel) ; le troisième s’attache à l’évaluation des performances des établissements de soins.
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