C'est l'objectif que l'interprofession française des œufs (CNPO) s'est fixé, dans le cadre de son plan de filière. Le CNPO souhaite, ainsi, accompagner la transition progressive des élevages français vers le plein air, le sol et le biologique. « Nous voulons atteindre 50 % de poules pondeuses en élevages alternatifs à la cage aménagée d'ici 2022, tout en préservant le potentiel de production de la filière », indique Maxime Chaumet, secrétaire général du CNPO, soulignant que la filière est autosuffisante depuis 2012.
Les élevages ont déjà amorcé la transition : en 2017, 37 % des poules pondeuses étaient en élevage alternatif, soit deux fois plus qu'en 2002 (16,5 %). Aujourd'hui, le taux de poules élevées en plein air (y compris Label Rouge) atteint 20 %, les poules bio représentent 10 % du cheptel et les poules au sol, 6,4 %. Mais 6 poules pondeuses sur 10 restent élevées en cage aménagée. « Par notre engagement, nous souhaitons répondre aux attentes sociétales des consommateurs. Le bien-être animal est l'une des demandes fortes de la population, ainsi que la qualité de leur alimentation. Quant aux éleveurs, ils sont de plus en plus sensibles aux économies d'énergie (ils équipent leurs bâtiments de panneaux photovoltaïques, par exemple », précise Maxime Chaumet.
Enfin, pour sécuriser l'origine France des produits de la filière, le CNPO a élaboré le cahier des charges des œufs et ovoproduits portant le label « œufs de France ». Le logo est présent dans les rayons des magasins depuis le 1er septembre.
Le Comité National pour la Promotion de l’Œuf (CNPO) est l’interprofession de l’œuf. https://oeuf-info.fr
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