Lorsqu'il y a de la brume de chaleur l'été et du brouillard l'hiver, à la campagne cela s'appelle brume ou brouillard. Par contre à Paris, cela s'appelle pollution !
On aimerait bien connaître la procédure qui permet à Airparif d'affirmer péremptoirement l'existence et le niveau de pollution par les nanoparticules.
S'agit-il d'une lecture optique ? Dans ce cas, peut-on différencier les microgouttelettes de brume ou de brouillard des nanoparticules ? Ou bien s'agit-il d'une méthode de mesure après filtration de l'air ?
Si les assertions d'Airparif sont exactes, il faut évidemment essayer de réduire l'émission des nanoparticules dont tout le monde sait le caractère néfaste pour la santé. Mais on peut alors s'étonner de ce qu'il a fallu plusieurs décennies pour que des mesures soient prises par les pouvoirs publics, alors que le rôle polluant des moteurs diesel et la nocivité des nanoparticules ont déjà été signalés il y a fort longtemps ! On peut aussi s'étonner de voir des mesures de restriction de circulation frapper seulement les voitures particulières, et pas du tout les véhicules les plus polluants tels que les vieux autobus, les camions, les véhicules techniques ou commerciaux. Pourquoi cette discrimination illogique de la part de la Mairie de Paris ? Si les affirmations d'Airparif sont douteuses, alors c'est encore pire !
A-t-il été décidé d'ouvrir la chasse aux automobilistes avec tir à vue ?
« Paris sans voitures »
Ô Idéologie, quand tu nous tiens !
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