LE GOUVERNEMENT a finalisé son projet de loi de réforme des retraites. Le texte, qui comprend 19 articles, a notamment été transmis aux conseils supérieurs des trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière) et le sera au Conseil d’État pour un examen en conseil des ministres le 13 juillet.
Comme annoncé la semaine dernière, la mesure principale de la réforme est le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite de droit commun de 60 à 62 ans à partir de la génération 1956, et de façon progressive pour les générations antérieures. Parallèlement, l’âge de la retraite à taux plein est repoussé de 65 à 67 ans en 2023.
Si ces axes paraissent d’ores et déjà gravés dans le marbre, d’autres peuvent encore faire l’objet de discussions. Parmi les dossiers en « suspend » : la prise en compte, pour l’âge de départ en retraite, du critère de pénibilité (« le Quotidien » du 18 juin). Dans le « Journal du dimanche », le ministre du Travail Éric Woerth a en effet indiqué que le président de la République lui avait demandé de continuer à travailler jusqu’à l’automne, en concertation avec les syndicats, et précisé que les partenaires sociaux souhaitaient « que le texte aille plus loin sur la pénibilité ». « Il s’agit de savoir comment tenir compte de certains risques, par exemple, l’exposition aux produits chimiques ou le port de charges lourdes », a affirmé Éric Woerth.
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