Les nouvelles recommandations sur la syncope – les dernières dataient de 2009- étaient particulièrement attendues pour un symptôme qui concerne la moitié d’entre nous au moins une fois dans leur vie et constitue un motif fréquent d’admission en urgence. La plupart sont bénignes, le challenge étant d’identifier les causes potentiellement graves en réduisant le nombre d’hospitalisations. Grande nouveauté, un algorithme détermine le niveau de risque dans les syncopes sans étiologie évidente, afin d’évaluer en ambulatoire les profils à faible risque et de n’hospitaliser que ceux à risque intermédiaire ou élevé. Priorité à la clinique avec l’interrogatoire du patient et de son entourage, la mesure de la PA couché/debout et un ECG, associés en fonction du contexte à un massage du sinus carotidien, une échocardiographie, un monitoring ECG, un dosage de la troponine et des D-dimères. La syncope étant généralement terminée à l’arrivée du médecin, on demande aux témoins de filmer l’épisode. « Il ne faut pas pour autant négliger la prise en charge des syncopes bénignes » avertit le Pr Michèle Brignole (Italie) « qui peuvent se révéler dangereuses par le risque de chutes ou dans certaines situations comme la conduite, en particulier dans les syncopes par hypotension orthostatique ou les syncopes réflexes qui nécessitent une éducation du patient ».
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Syncope : réduire les hospitalisations inutiles
Publié le 21/09/2018
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Remplacement valve aortique
Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : Le Généraliste: 2844
Syncope : réduire les hospitalisations inutiles
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