De nouveaux traitements de la NASH sont attendus pour 2020. Les hépatologues militent pour que la biopsie ne soit pas obligatoire pour débuter le traitement, comme c'est demandé aujourd'hui dans le label des médicaments. « Le diagnostic de NASH est actuellement fondé sur l'histologie, explique le Pr Serfaty. La question est de savoir si les tests non invasifs sont suffisamment performants pour éviter une biopsie, comme dans l'hépatite C. La biopsie ne doit pas être un frein à l'accès au traitement ».
Plusieurs marqueurs sont proposés : l'imagerie avec le fibroscan ou l'IRM, mais aussi à l'aide de la métabolomique, la protéomique ou de la génomique. « L'avenir est sans doute à la combinaison d'imagerie et de biomarqueurs, estime-t-il. C'est important aussi pour le suivi de la réponse sous traitement. Des études sont en cours afin de s'assurer de la bonne corrélation entre la réponse histologique et l'évolution des marqueurs indirects ».
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