C’est une image de dessin animée : des huissiers et des policiers occupés, au point du jour, à murer les portes d’une clinique encore en (très faible – deux patients étaient alors présents) activité.
Vue de la fenêtre (non condamnée) des 80 employés de l’établissement, dont certains sont tombés sur cette improbable scène alors qu’ils venaient prendre leur service lundi matin, l’affaire n’est pas, pour autant, désopilante.
« Expulsion pour cause de loyers impayés », leur ont expliqué les forces de l’ordre tout en veillant à bien obstruer les portes des bureaux, enlever celles des blocs opératoires et démonter les systèmes d’aération. Finies, en tout cas à court terme, l’ophtalmologie et la chirurgie orthopédique, viscérale et cardiaque pour la petite clinique Paris Montmartre, sise dans le 18e arrondissement de la capitale.
Sont tout nouveau patron – il aurait repris l’établissement en janvier, et il lui restait, assure-t-il, 15 % d’arriérés à payer – s’est étranglé : « On n’a jamais vu un préfet vider une clinique ! »
L’ARS, quant à elle, n’a pas trop sourcillé, faisant valoir que compte tenu de la faible activité de la structure et de l’offre par ailleurs existante, sa fermeture « ne prête pas à conséquence pour la bonne prise en charge de la population ».
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale
Au congrès SantExpo 2025, la FHF dévoile son plan pluriannuel, Catherine Vautrin laisse le secteur sur sa faim
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques