L’Italie se distingue des autres pays européens par l’homogeneité de la densité médicale, au moins au niveau régional. En effet, dans ce pays, les généralistes ne jouissent pas d’une totale liberté d’installation. Leur affectation se fait sur la base de listes régionales, le système de santé italien étant décentralisé. L’offre de soins primaires est renforcée, notamment l’été, dans certaines régions plus reculées ou à densité de population variable, comme les îles, par des médecins assurant la permanence des soins, les « medici di guardia ».
Plus généralement, le « medico di famiglia » italien assume, comme au Royaume-Uni, la fonction
de gate-keeper. Il s’occupe d’une population et d’un territoire donné et est ainsi essentiellement remunéré à la capitation. De leur côté, les patients bénéficient d’une dispense d’avance de frais. Cependant, certains actes ponctuels comme les vaccinations, les certificats et les (rares) visites à domiciles, sont payés à l’acte.
Article suivant
À l’heure de la délégation des tâches
La régionalisation des soins primaires
À l’heure de la délégation des tâches
Les généralistes français dans la moyenne de l’OCDE
La rémunération des GP’s se diversifie
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent