Après avoir passé un DU de soins palliatifs, le Dr Joëlle Pecqueur a intégré le réseau de soins palliatifs Émeraude, à Béthune, dans le Pas-de-Calais où elle assure deux vacations une fois par semaine, le jeudi. Son rôle est de fournir une « coordination d’appui » aux généralistes qui sollicitent son aide. Salariée depuis quatre ans, elle était bénévole avant que l’ARS ne se décide à financer le dispositif. « De plus en plus de médecins généralistes nous appellent », affirme-t-elle. Être épaulés, avoir un deuxième avis médical, être aidés pour les démarches administratives… Grâce au réseau, les généralistes se sentent moins seuls et la prise en charge du patient est meilleure. »
La généraliste, qui est également installée en libéral, a parfois endossé les deux casquettes de coordinatrice de réseau et de médecin traitant en s’occupant de ses propres patients en fin de vie. Elle le confirme : même dans ce cas, le fait d’avoir « une équipe pluridisciplinaire » d’infirmiers, de médecins de l’équipe mobile et de psychologues à sa disposition l’a beaucoup rassurée.
Article suivant
Enquête auprès de 11 confrères niçois
Les deux casquettes du Dr Joëlle Pecqueur
Enquête auprès de 11 confrères niçois
«Le rôle du généraliste doit rester central »
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent