A l’initiative d’UniHA et de la Centrale d’achat pour l’informatique hospitalière (CAIH), sur la base d’une expression de besoin de 637 établissements, les structures de santé adhérentes ont désormais accès à un outil irréfutable de logimétrie basé sur les technologies Nexthink et opéré par la société de services managés Advens. Il faut noter le courage et la vision d’UniHA qui, et c’est une première, met à disposition, sans bourse délier, une mesure irréfutable des « assets » numériques des établissements. On peut raisonnablement penser que cette initiative systémique produira une information de nature stratégique pour la trajectoire GHT, renforcera la sécurité des systèmes d’information et occasionnera de significatives économies de ressources publiques.
De la logique avant toute chose
S’agissant des GHT, il était logique de commencer par le début, c’est-à-dire de connaître de façon objective, les actifs numériques, les usages et les besoins établissement par établissement. Ainsi, grâce à l’outil de mesure Nexthink, Advens fournira des réponses aux questions essentielles portant sur la sécurité, les débits, le stockage, l’hébergement, les annuaires ou les droits. Cette technologie n’est pas une inconnue puisqu’elle équipe l’ensemble des postes de travail de la Défense nationale, nombre de sites sensibles du CAC 40 et autres OIV (Opérateur d’importance vitale). Qui plus est, elle respecte l’intégralité des obligations légales de la Cnil et du GDPR (General Data Protection Regulation de l’Union européenne) car elle n’accède jamais aux contenus des données mais seulement au flux desdites données. Nantis de ces éléments factuels d’usages, les responsables des établissements supports pourront construire la trajectoire des GHT en dimensionnant leurs architectures de façon idoine sans errements stratégiques et sans perte de ressources.
Du service et encore du service
UniHA et CAIH apporte, dans le cadre cité plus haut, un véritable service à haute valeur ajoutée et de l’intelligence opérationnelle, ce qui n’est pas toujours le cas parmi les centrales d’achat, plus agiles parfois à acheter des gommes et des crayons ou des boîtes d’antivirus sur la base de l’offre du moins disant. On comprend mieux pourquoi le titulaire du marché retenu - Advens – a fourni la copie la plus pertinente au motif que cette société a fait de son cœur de métier le service managé incluant une spécialité santé, une expertise technologique, un pool de partenaires spécifique et par-dessus tout la délivrance de livrables auditables et contrôlés par ses clients. Dès lors, Advens s’est affirmé comme le leader indépendant incontesté de la sécurité en mode services. Si la territorialisation est sans nul doute une évidence logique et économique, on peut également annoncer sans grand risque de se tromper, grâce aux développements des outils numériques et notamment des plateformes intelligentes, que les métiers des établissements de santé font évoluer en se concentrant sur leur cœur de légitimité, d’expertise et de performance : la prise en charge des patients. Cette évolution préfigure la « cloudisation » des systèmes d’information, de la gestion des bâtiments, de l’énergie et de la sécurité selon des modèles de paiement à la performance ou SLA (Service Level Agreement). La logique métier et la contrainte économique l’annoncent. Cerise sur le gâteau, ces services permettront la comparaison régionale et nationale des résultats. Si d’aventure les acteurs avaient la bonne idée d’échanger entre eux leurs modalités de management et de stratégie en toute transparence, on pourrait assister à l’amorce d’un cercle vertueux au profit des patients et des investissements publics. C’est, somme toute, plutôt une bonne nouvelle.
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