Véritable feuilleton politique, la question des subventions fédérales permettant aux assureurs privés de réduire le montant payé de leurs poches par des assurés modestes pour couvrir leurs frais de santé agite la capitale américaine depuis plusieurs jours. Les assurés concernés sont ceux qui ne sont pas couverts par leur employeur ou par un programme public, et sont forcés de s'assurer sur le marché dit "individuel".
Jeudi dernier, le président américain a supprimé ces subventions, les assimilant à un cadeau aux assureurs, illégalement distribué par l'administration de son prédécesseur Barack Obama. Puis mardi, des sénateurs républicains et démocrates ont annoncé un compromis rétablissant ces subventions dans la loi pendant deux ans afin d'éviter une brusque hausse des prix pouvant atteindre 30% en 2018 pour certains assurés.
Donald Trump a annoncé dans la foulée soutenir cette "réparation" à court terme, en attendant une réforme profonde permettant de détricoter véritablement Obamacare. Mais mercredi, le dirigeant a apparemment changé d'avis, tweetant: "je ne peux pas soutenir un renflouement des compagnies d'assurances qui ont gagné une fortune grâce à Obamacare". "Le président a eu six opinions différentes sur notre proposition de loi", a commenté sèchement Patty Murray, la sénatrice démocrate ayant concocté le compromis avec le républicain Lamar Alexander.
Le Dr Ugo Ricci, généticien criminologue, passionne l’Italie
À l’étranger, des médecins plutôt favorables à l’aide à mourir pour eux-mêmes
749 incidents de cybersécurité déclarés dans les établissements de santé en 2024, en hausse de 29 %
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »