Politique de santé

Covid-19 : Braun veut des avis scientifiques « très rapidement » sur les soignants non vaccinés

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Publié le 13/07/2022
Entrée en vigueur le 15 septembre 2021, l'obligation vaccinale des soignants a fait l'objet de nouveaux débats au cours du parcours législatif du projet de loi de veille et de sécurité sanitaires. Au Sénat, François Braun a indiqué vouloir saisir la HAS et le CCNE sur le sujet, avant d'engager une discussion avec les syndicats de soignants.

Crédit photo : AFP

Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé ce mercredi 13 juillet la saisine imminente de la Haute Autorité de santé (HAS) et du Conseil national d'éthique (CCNE) sur le « sujet épineux » des soignants non vaccinés contre le Covid. La requête devrait être adressée « cette fin de semaine », a indiqué le ministre au Sénat lors d'une audition sur le projet de loi « de veille et de sécurité sanitaires ».

La situation des soignants suspendus, cheval de bataille des oppositions - notamment du RN et de LFI - depuis l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale à l'automne 2021, s'est à nouveau invitée dans les débats à l'Assemblée nationale, où François Braun avait fait savoir qu'une réintégration n'était toujours « pas d'actualité ».

Environ 12 000 personnes concernées dont 75 médecins et pharmaciens

Le ministre a répété devant les sénateurs de la commission des Lois que la sanction touchait « environ 12 000 » personnes, qui « ne sont pas que des soignants », soit « à peu près 0,4 % de l'ensemble des professionnels de santé ».

Son prédécesseur Olivier Véran, désormais porte-parole du gouvernement, a précisé à l'issue du Conseil des ministres que « 75 médecins et pharmaciens » seraient concernés.

Assurant vouloir « suivre l'avis des scientifiques », M. Braun a ajouté qu'il demanderait à la HAS et au CCNE de répondre à la saisine « le plus rapidement possible ».

Il entend ensuite réunir « très rapidement » les syndicats de soignants « pour leur présenter ces avis et discuter des suites à donner », souhaitant « avoir une discussion transparente avec eux, (afin) que chacun prenne ses responsabilités, non pas sur des idées mais des arguments scientifiques précis ».

(Avec AFP)


Source : lequotidiendumedecin.fr